lundi 24 mars 2014

le 21 mars 2014 Koh Phayam

14 jours dans l’île de Koh Phayam, tout va doucement.  On fait des connaissances, on s’apprivoisent et ils partent.


La nuit arrive tôt vers 18h30 et le soleil se lève a peu près à 6h du matin, il fait noir longtemps.  Dès qu’il y à une lumière qui s’allume les gekoo  se montrent le bout du nez, ce sont de gros lézards qui font de gros sons pendant la nuit.  Ils mangent les insectes ça c’est bien mais si on les maltraitent ils peuvent mordent dit Kyny, Ils ressembles à des animaux préhistoriques avec leur yeux qui sortent de la tête.
Vers 22h les gens se dirigent par la plage vers les bars de plage où il y a de la musique et parfois de la danse, de notre guesthouse on entend rien, seulement la vague de la marée qui monte. C’est comme une respiration.
Nous on se lève tôt et on dors tôt.  Entre 18h et 22 ou 23h il y a de l’électricité donc un ventilateur dans la chambre on en profite ça fait tellement de bien quand il fait chaud, ici il fait chaud jour et nuit.  A tous les matins aux aurores il y a un petit moment de fraîcheur, très court mais très bon.


On se baigne pendant une heure quelle plaisir, je peux ainsi faire mes exercices dans l’eau pour mon genoux. Le genoux qui craque comme dit Alice.

La petite nous manque beaucoup, et le fait d’être loin quand mon père aurait besoin de moi, me tracasse.  Notre retour est maintenant dans 1 mois.  Ces dernier mois ont passés si vite. 

Le 24 prochain nous irons en Birmanie pour le visa-run, ça veut dire faire un aller retour pour faire renouveler notre visa pour la Thaïlande. Après direction le golfe de Thaïlande pour notre pèlerinage à Thung Wua Laem, cette plage que nous chérissons depuis près de 20 ans.  Ce  n’est pas aussi beau que là où nous sommes présentement car ici c’est qu’en même la mer Andaman. 

Mais la mer va bientôt prendre ses allures de saisons des pluies le vent vient de la mer depuis le 20 mars annonciateur de la saison des pluies et du vent sur la mer Andaman alors que pour le golfe de Thailande c’est maintenant la bonne saison pour une mer plus calme.

Notre fin de voyage se fait de réflexion, méditation, et recherche de paix intérieur, rien de mieux que la mer pour se mettre au diapason de ses émotions.

mardi 18 mars 2014

le 18 mars 2014, Ao Yai île de Koh Phayam

 Koh Phayam, sur la mer Andaman, l'île où l'on plante les arbres de cajou, l'anacardie
Pas de voitures, beaucoup moins de pollutions. Des petites routes en ciment de 6' à 8' sillonnent à travers des vergers de l'anacardier par les motocyclettes pour desservir l'île. En ce temps-ci, c'est un climat sec, donc pas de moustiques. Tout cela, fait de cette île un joyau pour le repos. On y était il y a deux ans un peu après qu'Alice, Chloé et Prasane y étaient aussi venus.


Nous sommes ici depuis une semaine. Il n'y pas grande chose que se relaxer, mouvoir lentement, se baigner, manger et de se promener à travers les arbres à cajou. Le temps se déroule vite quand même. Notre bungalow sur pilotis, aux murs en bambous tressés, est séparé de la grande baie Ao yai avec sa plage aux eaux turquoises, transparentes et à une seule vague, par un écran d'arbres majestueux. Au bout de l'horizon, flotte les îles birmanes encore vierges mais sans protections adéquates. Alors survient les actes clandestines telles que la coupe des bois, la pêche illégale à la dynamites, etc...  Le gouvernement birmane devrait réagir le plus vite pour sauver et conserver ce trésor merveilleux des mers Andaman,



le questhouse est tenu par un français Gilles, son épouse Phatchara et leur famille. Ils sont très gentils et avenants. De bons repas sont servis,  Beaucoup de touristes francais qui séjournent ici pour une semaine ou un mois et plus. surtout des habitués qui reviennent année après année. Qui peut résister à une magie pareille! Entre autre, un américain du Stowe au Vermont et un couple du Québec qui sont repartis ce matin, nous faisons de belles rencontres.





dimanche 16 mars 2014

le 12 mars Surat Thani

Le "pillar Shrine"de la ville, une colonne pour déterminer le centre de la ville, est très pratique pour les voyageurs. Typiquement thaï, on le trouve dans toutes les villes où ils en font un sujet de vénérations.

Retour en Thaïlande, voilà nous sommes dans cette ville de Surat Thani C 'est comme rentrer chez nous, tout est facile ou presque. Accotée au bord d'une rivière et au confluent du Golfe de Siam, c'est un port de pêche avec ses chalutiers flamboyants et ses pêcheurs passant une grande partie de la journée à réparer et à enrouler leurs filets qui ont servis la veille. Avec le temps, elle prospère grâce aux touristes en transit vers les îles de Koh Samui, Koh Phang Ngam et Koh Tao. Peu de voyageurs comme nous s’arrêtent ici pour quelques jours pour goûter aux charmes irrésistible de cette ville. toutes les villes thaïs possèdent leur marchés de soir. C'est le moment propice pour la population de sortir pour les emplettes ou pour se balader sous la fraicheur de la soirée. La chaleur, c'est une notion important tout comme le froid de chez nous, A Surat, sa spécialité, c'est d'avoir deux marchés de soir, un permanent (jour et soir), l'autre pour le soir seulement, directement dans la rue. il y a de tout, restos ambulants, prêt-à-emporter et aussi les bricoles de toutes catégories, même les voitures. Pour Lili, son bonheur, c'est de trouver du bon poisson. Le permanent, c'est pour les jeunes. On ne sait pas d'où ils viennent pour remplir un kilomètre bouffe et magasins. La musique joue à tue tête, et tout le monde semble super heureux dans cette cohue. Je crois que, ce que l’on dépose dans les boîtes de dépôt de vêtements chez-vous, se retrouve ici. Vous imaginez bien que certains vêtements sont bien chaud pour la température de Thaïlande. 

Nous visitons un Wat de forêt, que nous avions vu il doit y avoir 15 ans.  Ca bien changé, l’atmosphère paisible est bien là mais les bonzes vivent maintenant dans des maisons en dur.  Fini les retraites dans les cabanes en paillotte.

Le lendemain nous nous rendons à 60 kilomètres dans une ville sur la côte qui s’appelle Khanom, un petit village en bordure de la grande route vers le sud, vers Nakon Si Thamaran.  Du village nous devons marcher 2 kilomètres pour arriver à la plage sous un soleil de plomb.
La plage est merveilleuse très tranquille peu ou pas de touristes sur la plage à 10h du matin.
Bon pour découvrir ce beau coin on doit marcher, sur une route brulante. Pas d’arbres en bordure de route pour trouver un peu de fraicheur.  Notre exploration sera de courte durée, on a trouvé des endroits très agréables pour un prochain séjour. Mais cette fois ci, un petit breuvage glacé en bord de mer et retour à Surat Thani.

6h30 du matin en route vers Ranong nous arrivons 3 heures plus tard, on enfile une soupe aux nouilles et hop le song twae (camionnette à deux banquettes) pour le port où nous prendrons un bateau pour l’île de Koh Phayam, 2 heures sur une mer presque tranquille.  Arriver au quai de Koh Phayam des motos nous attendent pour le transport vers le questhouse.  Il n’y a pas d’auto dans l’île. Le chauffeur met ma petite valise entre ses jambes et Lili en arrière, Kyny à pris la première moto,  Ai Yai bungalow, un joli petit bungalow nous attend, face à la mer.  On accroche nos sacs pour plusieurs jours, ouf!  Pas d’électricité avant 18h et pour 3 ou 4 heures seulement J’entendais le proprio raconter à un invité qu’un serpent de 4 mètres était venu dans le resto à un certain moment.  Alors je lui ai demandé mais quand on marche sur la route derrière le guesthouse la nuit dans les herbes est-ce qu’on peut en rencontrer, il me répond c’est très rare, qu’il dit. bon ben ça me rassure, bonne nuit.

Plus de photos suivont quand nous aurons l'électricité

lundi 10 mars 2014

le 7 mars Putrajaya Malaisie

A notre retour à Kuala Lumpur, nous nous offrons une excursion vers la nouvelle capitale administrative de Malaisie.  C'est Putrajaya, une ville qu'on a construit sur une ancienne plantation de palme à l'huile.  il y a ici des ponts qui sont des répliques exactes de pont à travers le monde, par exemple le pont Alexandre III à Paris, la promenade au bord du lac, est une copie de la promenade des Anglais à Niee. Les lacs artificiels a été créé en faisant dévier deux rivières pour l'alimenter.  C'est très gigantesque et un peu impersonnel ici, nous nous dirigeons vers la belle Mosqué Rose, en Kevlar.  Bon bon c'est vendredi jour de prière, les non musulmans ne peuvent entrer et en plus le premier ministre arrive pour y faire ses prières.  Ca sera pour un autre fois , on va se contenter de l'extérieur.  Il y a un minaret de 160m et une grande coupole bien proportionnée.  Ca fait drôle d'être dans une ville toute neuve, rien n'est vieux rien n'est sale, des jardins minutieusement entretenus c'est comme être dans un décor de théâtre.  Rien n'est fait pour les piétons, tout est gigantesque et étalé .



Le 8 mars le retour vers la Thaïlande, notre départ de Kuala Lumpur a été quelque peu ennuyeux car une avion de Malaisian Air Line en partance pour Beijing à disparu.  Alors une fouille dans l'avion très inhabituel s'est fait dans l'avion.  On ne riait pas.


vendredi 7 mars 2014

Le 6 mars 2014 Singapour départ

 Quartier indien
terrasse du 5Footway Inn Singapour 






 Chong Fah Cheong  1er génération


 Dali hommage à Newton
 Henry Moore Reclining figure


Trois jours de grâces à Singapour. On se fait un cadeau à notre deuxième passage ici pour trois nuits. A notre passage il y à trois semaines, nous faisions aller-retour en bus et en métro depuis Johor Bahru en Malaisie, ça prend 4 à 5 heures à chaque fois, c’était trop harassant. Bon, cette fois-ci, on prend un hôtel à Singapour. Le 5FOOTWAY,INN, notre chambre, c’était micro micro, mais agréable, des bulk bed, moi en haut et Kyny en bas, bien entretenue et propre. Les salles de bains et toilettes sont communes, aussi bien propres. C’est la marque de Singapour assurément. Il y a une grande cuisine et salle à manger au 3ème étage, une espèce d’antichambre, surplombant le Boat Quay, la rivière de Singapour, le parlement, les musées et les gratte-ciel futuristes, c’est dans cette ordre là. Quel panorama imprenable, surtout au coucher du soleil! Excellent bar-café nous est offert gratis 24/24 hrs ainsi que le petit déjeuner. Ce petit auberge coûte qu’en même 35$ us le lit, donc 70$ pour une mini chambre, ça c’est Singapour. Il y a des gens de partout dans le monde dans l’auberge: la Chine, l’Afrique, l’Inde, l’Europe, l’Australie et l’Amérique, etc., ça rentre ça sort, tout le monde est occupé.

 Fernando Bottero  Bird, représentation de l'oiseau est la paix, la joie de vivre, la puissance et l'opportunité .

Nous, le soir, on profite de la terrasse à l’étage, la vue de la ville est fantastique, avec une petite bière Tiger pour Lili, c’est super. Nous avons visité cette fois-ci le quartier indien, le quartier arable, le musée national de l’Asie, et bien sûr, le Bayfront, la nuit, sorte de jardin imaginaire en dessous d’un belvédère de 60’ tout aussi folique! Tout a passé trop vite. Depuis 2 jours, on se promène, le coeur un peu lourd, car on a appris que papa est tombé, il s’est brisé 2 doigts et le bassin. Il est très courageux. On pense à lui à travers nos promenades. Quand ta lectrice te lira ce texte tu sentiras comme des lèvres sur ta joue, c’est un bisous d’Asie papa.


Le quartier indien nous a un peu déçu. Par contre, le quartier arabe, est vivant, beaucoup de designers de mode, des petites boutiques où l’on trouve objets d’art, tissus et bijoux. Il y a aussi des cafés, restos, et bars très «IN». Ce qui nous a le plus impressionné c’est un édifice art déco, le plus beau et le plus raffiné que l’on ai jamais vu. Évidemment il est là pour épater le monde. Les luminaires sont d’un raffinement et le choix des matériaux: le verre, le laiton etc., sont d’une richesse inouie. Une fois à l’intérieur, ça ne se compare à rien tellement grandiose, on a vite pris une ou deux photos et immédiatement un garde de sécurité nous a demandé de ranger nos caméras.  Il nous a dit que c’était un ambassade et des bureaux, nous n’y avons pas cru. On a eu la chance de poursuivre notre visite, ce fut un grand plaisir pour les yeux.

Boat Quay, la rue piétonnière au bord de la rivière sur laquelle on niche notre hôtel, se trouvent les restos, c’est pour le jet-set, les tables sont alignés sur le bord de l’eau où l’on sert des fruits de mer accompagnés de grands vins et champagnes. La nuit, c’est plein de monde qui mangent et qui se baladent. La rue en arrière de l’auberge est très différente, des clubs de Karaoke, où les gens chantent à tue têtemême si la voix est fausse. C’est la place pour rencontrer des jolies jeunes dames très disponibles. Elles accrochent les messieurs sans vergogne et sont plus agressives que les femmes thaïlandaise qui font le même métier.

Singapour! La démonstration de leur richesse est évidente. Les grands oeuvres d’arts sur les places publiques sont inestimables. Dali, Moore et autres célébrités y passent. Les immeubles sont construits à la folie de l’imagination. Les hommes d’affaire, les femmes aux talons très enchâssés et surtout les jeunes filles japonaise et chinoises aux shorts extra-courts et poitrines bien adaptées, tout ça, semblent sortir directement des bandes dessinées japonaises ou leur vidéos. Les images se façonnent…c’est puissant.


Le musée est très intéressant et contient des pièces uniques. Quelques heures très agréable à tricoter à travers les salles d’exposition où on nous présente les pays d’Asie, leur histoire et leur l’art. La pièce maîtresse: The secret of the fallen Pagoda Famen Temple and the Tang court où l’on a découvert des oeuvres d’art d’artefacts inestimables dans la région de Xian en Chine.  Comme vous voyez on a adoré Singapour.



mardi 4 mars 2014

lundi 3 mars 2014

le 2 mars 2014 Kuching Sarawak BORNEO


le seigneur de bouffe des feuilles : les nasiques ou proboscis


Notre séjour à la réserve nationale de Bako se termine d'une façon assez spectaculaire.  Comme la marée haute est très en retard,  nous ne pouvons quitter le parc par bateau que vers 13h30. Enlevons nos chaussettes et sandales et remontons nos pantalons jusqu'aux genoux, nous traversons la plage pour rejoindre notre bateau. Et voilà quelques goûtes de pluie commencent à tomber. Rapidement ça devient très fortes et violentes. À peine enjamber dans le bateau, nous sommes complètement mouillés! Heureusement nous avons prévu le coup en enveloppant tous nos valises et sacs dans des sacs plastiques de poubelle même pour nos porte-feuilles. Ici la pluie, ce n'est pas une douceur, quand ça tombe c'est des trompes d'eau. On part, mais le moteur s'étouffe, on retient nos respirations. Le capitaine essaie quelques trucs et voilà le moteur ronronne de nouveau avec un bruit plus rassurant. Le bateau rebondit dans les vagues heureusement pas trop houleuses et dangereuses, mais la vue est très mauvaise, on ne voit presque rien, ni en avant, ni en arrière. Dans la tête du capitaine, sa boussole fonctionne bien et en une trentaine de minutes, nous arrivons à bon port, trempés jusqu'aux os. Je vous assure que je ne me suis jamais sentie aussi gênée de ma vie en arrivant au quai. Les gens avaient un petit sourire aux lèvres, comme pour vous dire: ouai, il n'y a rien là! Un vieux bus dégringolant, aux ressorts fatigués, nous amène à Kuching, mais cette fois-ci, c'est nos fesses qui rebondies sur le siège à chaque petite bosse de la route. Et quel chauffeur! ça parle continuellement à haute voie avec les clients, aussi bavards. Au terminus, à pied, nous rentrons à notre hôtel en repensant à cette journée mémorable d'aventures. Dans notre "Suite", le patron le nomme ainsi, mais à la mode tribale d'où le nom de l'hôtel: Bornéo Tribal Lodge Inn, j'avais l'air d'une vieille chatte de gouttières. Pour couronner cette journée excitante, mon pantalon "wash and wear", que je portais presque tous les jours depuis 3 mois, à rendu l'âme.
     Temple bouddhique chinois Ching Sen Yen, à Muara Tenas


La ville de Kuching et ses alentours nous ont procuré beaucoup de plaisirs, et de joies.  Nous avons visité le centre de réhabilitation pour les orangs outans à Semenggoh, le "Cultural Center of Saravak" représentant tous les prototypes d'habitations et de cultures des ethnies de Bornéo donc les fameux "longhouse" et les danses encore bien vivantes. Muara Tebas, un petit village de pêcheurs qui, en attendant que la mer se calme, se préparent pour leurs sorties en charriant des tonnes de morceaux de glace dans leurs caves. On nous dit que depuis quelques temps, la mer est très mauvaise, annulant ainsi les sorties de pêches et les voies maritimes des voyageurs pour le nord de Bornéo. Ça nous rappelle l'hiver de notre cher Québec. Muara n'est intéressant que par son beau Temple bouddhique chinois Ching Sen Yen en panoramique sur flanc de montagne en face de la mer, un génie de paysagiste des chinois de Chine. On visite le Temple, on se recueille et on brûle des tonnes d'encens, des papiers plaqués couleur or pour rejoindre leurs ancêtres ou demander les faveurs à Bouddha. Pauvre Bouddha, il a bien de lourdes tâches à satisfaire les humains! Et pourtant ce n'est son job! Après ces dévotions, on s'en va aux bons restaurants sur pilotis, de fruit de mer, tout aussi chinois, ouvert sur le bord de mer.
Et pour finir avec cette réserve de Bako, ce fantastique parc avec les singes proboscis, les macaques, les sangliers barbus, les varans, ses forêts tropicales d'une grande beauté et ses falaises aux rochers ocres et rouges entourant  mers et plages, nous sommes bien heureux de ce beau cadeau de la nature. Parlant de nature, cette chose qui est en nous même, les gens d'ici la respectent et la soignent. Le Sarawak est vraiment propre dans toutes les villes et villages, plages immaculées, rues toujours bien nettoyées. Parcs, jardins et arbres sont omniprésents et font de Sarawak un exemples à apprendre.





    Au Parc National de Bako