lundi 21 avril 2014

le 21 avril 2014 Bangkok retour et fin

21 avril 1944 (çà fait 70 ans de maman et papa ce sont dit oui)  maman bisous d'en bas, papa on se fait des gros câlins très bientôt. Merci de nous avoir donné cette belle vie .


 Sathu Bouddha




 futur pont Champlain ???
 Sabaidy Pi Mai


Bangkok, Bangkok, ville effervescente…
Pour aller à Bangkok, nous passons une nuit à Chumphon à 15 km de Thungwualaen. Nous prenons un bus de nuit très confortable, bien allongés sur notre fauteuil pour dormir. À 4 heures du matin, nous arrivons à la gare routière de Bangkok, très animée, du monde de partout, s’affairant à leur besogne et se déplaçant dans une pré-ombre fantomatique.  La plus part des thaïs rentrent chez eux pour le fête de nouvel an, le Songkram. C’est la veille du grand débordement. Les fusils à l’eau multicolores, les poches en plastiques imperméables pour vos papiers et argent et la farine de manioc en  morceau  sont déjà étalés en bordure des rues. Ils n’attendent impatiemment leurs utilisateurs pour se payer la traite d’arroser et maquiller tout ce beau monde, tout propre et sec.



Bangkok le 13, jour fatidique…Vers midi, tout le monde est à son poste pour l’arrosage. Pour les piétonniers, de grands fûts d’eau contenant des morceaux de glace sont installés sur les trottoirs par les propriétaires même. Pour ceux qui sont en voitures, les pick-ups avec leur fûts d’eau glacée circulent lentement, sauts et fusil à la main, près à l’actions. On dirait à un tournage de film où chacun à son rôle à jouer. Voilà, c’est parti ! L’arrosage, pistolettage, cris et rires de joies et de souhaits «sawadi pimai ». Tout ça dure jusqu’à tard le soir et se terminant dans les bars jusqu’au petit matin. Tout cela pour 3 jours ! Bangkok est spécial, beaucoup de jeunes « Farang » (étranger blanc) les 15-30 ans, se sont donnés rendez-vous. Alors, les hordes thaïs et farangs se sont amusés et fraternisés. C’est très beau de les voir s’amuser et heureux. Il faut être dans le coup avec eux pour avoir du plaisir, prêt à se faire mouiller à l’eau glacée et à se faire barbouiller la figure ! À notre hôtel il y a un groupe de vingtaines de jeunes canadiens, ils se sont bien amusés et respectueux, malgré leurs excitations ! Un chef d’équipe en or les dirige, les commande de se positionner, de lancer les cris de guerre et de tirer dans la bonne direction ! Nous pensons à Francis, il serait aux petits oiseaux ici. Nous, on est trop vieux jeux, on trouve toujours les chemins, les rues et les bus pour se faufiler à travers cette ville assiégée par les trombes d’eau. On s’en sort avec pas de trop de dégâts. Le côté sombres de cette fête, c’est qu’il y a trop d’excès et se terminant par plus de 300 morts, beaucoup de blessés.   Les t hais travaillent très fort du matin au soir souvent 16 heures par jour et 7 jours semaines alors ils se défoulent avec beaucoup d’alcool.




le dernier grand guerrier, fatigué et mouillé



Revenons à nos oignons. Beaucoup d’oignons à couper et à pleurer ! Non, c’est une blague, comme dit Alice. C’est que Bangkok a beaucoup à nous offrir. Les manifestations ? Pas de problème. Jaunes ou rouges se sont bien contenus dans leur espace de manif. Le monde s’habitue, on ne parle pas de ça ou on fait semblant de l’ignorer et la vie se déroule normalement. C’est une quadrilature presque impossible à résoudre. Dix jours à Bangkok pour faire quoi ? Nous sommes trop curieux et nous ne finissons pas de découvrir cette ville. Par exemple, nous n’avons jamais osé prendre le Express Boat dans les canaux de Bangkok aux eaux très douteuses. Hé bien ! Après une vingtaine d’années, on l’a essayé ! La sensation, c’est comme si tu pénètres dans une autre espace sombre, un cocon très mouvant, les deux rideaux de chaque côté levés pour ne pas se faire asperger par les gouttelettes d’eau du canal qui pourrait te percer la peau ou vêtements. On tient une manette à la main, il y en a plusieurs sur chaque rideau, prêt à tirer dessus pour faire monter le rideau en cas de danger des gouttelettes et la relâcher pour observer le monde curieux de l’extérieur. Pas cher comme tarif,  ça coûte 4 cents cdn, très efficace et beaucoup moins pollué qu’en bus. Une belle découverte. Comme toute chose a une fin. Déjà, il faut penser à rentrer à la maison dans quelques jours. Aux plaisirs de vous revoir


Ne vous en faites pas trop pour la fin de ce blogue, on a encore des projets de voyages en incubation donc à très bientôt.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire