samedi 11 janvier 2014

le 12 janvier 2014, Kalibo

Le 9 janvier dernier, grand départ pour les Philippines, c'est une première. Nous ne connaissons peu de choses de ce pays. Sauf ce que des amis nous en ont  rapporté. Notre ami, Robert Fournier, photographe, avant son décès prématuré, aimait bien venir prendre des photos des volcans et des roches dans ce pays. J'ai en tête encore certaines images d'un de ces voyage après une éruption de volcan. Il y a aussi un homme passionné de la mer et des plongées que l'on avait rencontré dans l'île de Ko Surin, il y a bien une quinzaine d'années, il nous avait vanté les charmes des plages et des fonds marins. Et, aussi un très bon rapport de séjour de nos grands amis Ghislaine et André qui sont passés par là pour de la plongée.

Avec çà nos attentes sont grandes.

Après le vol Bangkok-Manille, Manille-Kalibo, nous passions une petite nuit dans cette dernière ville. La surprise! il fait déjà nuit et on part en tricycle, c'est une moto avec une petite boîte à savon accrochée sur sa droite, une banquette pour deux en avant et l'espace bagage à l'arrière.  On part, tout va bien, il y a une odeur de pétrole dans l'air. Nous observons qu'ils commencent à rénover et à reconstruire des maisons décimées par le typhon qui, dans ce coin ci, n'est pas trop catastrophique.
Devant les stations services, il y a des hommes armées de fusils, on ne voit pas de restos. Les commerces "dépanneur" sont des constructions en bois dont la façade entièrement fermés est composée d'une sorte de fenêtre grillagée en métal où l'on passe par un petit trou pour acheter  marchandises.  Moi, ça me rappelle Port Moresby en Papouasie Nouvelle Guinée. Bon, on arrive à l'hôtel, ça a l'air bien.  On aura une meilleure idée demain de la ville avec le levée du soleil.

On a bien dormi, mais au matin, la fameuse odeur de pétrole est encore plus présente, on comprendravite que, dans la rue, il y a des centaines de tricycles, au moteur essence-huile, qui pètent le gaz couleur bleu. Il doit y avoir ici énormément de gens qui souffrent de problèmes respiratoires. Après quelques heures de marche, cette odeur nous donne mal au coeur.  Allez! Vite à l'île de Boracay.

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